De l'extension du domaine de l'expression
Il y a quelques temps je m'interrogeais sur l'intérêt des likes http://rosapristina.canalblog.com/archives/2015/12/23/33021323.html ( évidemment je n'avais que ça à faire dans ma vie ) d'autant plus qu'il n'y avait pas trente-six mille choix, c'était soit tu likes, soit tu passes ton chemin. Mark Zuckerberg et son équipe ont entendu les frustrations des millions d'internautes qui ne pouvaient exprimer plus précisément leur intérêt d'un simple clic . Et là c'est magique, depuis quelques temps, vous pouvez envoyer des têtes rougies de colère, des grognons ronchons etc... Certes, ce n'est pas encore l'infini des possibliités expressives, mais ça nous laisse un peu plus le choix , plus précisément sept possibilités: j'aime, joie, amusement, surprise, triste, colère et bien sûr le coeur, à envoyer sans modération pour propager l'amour autour de vous. C'est génial, vive le progrès ! Car le grand chef du réseau social à bannière bleue l'a bien dit, il n'y aura pas de bouton "je n'aime pas", jugé trop négatif. Et puis bon, ne nous plaignons pas, c'est toujours en un seul clic que ça se passe, c'est parfait pour les feignasses que nous sommes devenues . Un petit tour sur les réseaux sociaux pour voir si nous y sommes. Ce qui me titille, c'est que ces voix compteraient davantage si chaque regard posé sur notre publication pouvait être pris en compte, et dans ce cas, tous ceux qui auraient évité de commenter d'un clic, seraient comptabilisés comme des suffrages exprimés. Comme dans une belle démocratie pour les votes blancs, c'est le trou noir.