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Voilà Rosapristina !
5 janvier 2015

La force ce n'est pas de garder les yeux secs, c'est d'avancer malgré la vue brouillée par les larmes.

regard rosap

On se disait il y a quelques temps, ensemble on s'en sortira, ah oui c'est facile, ce sont des mots, ensemble on s'en sortira,  on se donne du courage, mais ça marche mine de rien, on est humain, on fait avec presque rien, et ça marche  !

http://rosapristina.canalblog.com/archives/2013/12/17/28674741.html

 Se sortir de quoi ? Chacun a sa réponse. Toujours seul on avance, il y a des embuches, le chemin est difficile, et pour tenir on se dit aussi on va y arriver!

 http://rosapristina.canalblog.com/archives/2014/09/18/30607493.html

 Arriver où ? Partir, se débattre, sans savoir vraiment où aller.  Comme cette personne qui court, qui court après le boulot mais il va plus vite qu'elle, ce con ! Elle se sent mise de côté, ne trouve pas sa place, quand on lui demande ce qu'elle fait,  elle dit « rien » et hop on n'en parle plus s'il vous plaît, qu'on la laisse tranquille, elle ne demande qu'à rester dans son lit. De préférence en position foetale, sous la couette. Ah ce serait si simple si on pouvait fermer les yeux pour un bon gros dodo et ne les rouvrir que quand tout va bien ! Eh ben j'en connais un paquet qui passeraient leur temps planqués à attendre que ça s'arrange !

Et cet individu qui avance ce matin difficilement pour aller au travail, déjà fatigué d'être là, pris dans la turbine, un moulage creux mais rien dedans, comme les figurines de chocolat que vous avez mangées pendant les fêtes. Comme la grande majoritié d'entre nous, il a vu filer 2014, a fait un  point sur sa vie, et a pensé à tout ce qu'il pouvait espérer et rêver pour 2015. Il a laissé tellement de choses de côté ce matin pour aller au travail, qu'il devrait se sentir léger, puisqu'il est parti, les rêves laissés dans le couloir de l'entrée. Mais voyons, c'est la nouvelle année, il est parti avec cette impression d'avoir remis les compteurs à zéro ! Pourtant il se sent lourd avec ses semelles de plomb, les déceptions d'avoir négligé trop de choses.  C'est sûr, c'est son problème, peut-être pas le nôtre, et pourtant, vous verrez que si , mais ça plus tard. Patience.

Bien sûr, il y a tous ces héros du quotidien que vous croisez tous les jours, et ceux que vous avez pu croiser dans "Déraillez" , qui ne sont pas bien différents de nous ... Donc quand on y réfléchit bien, que se passe-t-il  ? Il y a  partout  des gens avec des carapaces, des gens qui se cachent derrrière un masque: on le fait tous ! Et puis on essaie de s'en sortir tant bien que mal, résolutions, objectifs en tête, que va-t-il se passer, tout est entre nos mains !  Et c'est surtout ça qui fait peur ... 

En période hivernale  combien sont-ils à vouloir hiberner et attendre que les beaux jours arrivent pour donner la force que notre espèce diurne recherche , mais que les modes de vie ont éloigné de l'essentiel ?

Qu'on se le dise, les jours rallongent déjà au coeur de l'hiver .. et il ne s'agit pas de se vautrer dans un optimisme béat, je vous l'annonce clair et net, l'année 2015 sera difficile pour tout le monde, cependant en avançant malgré ces difficultés sûrement qu'une fois le 31 décembre arrivé, nous pourrons dire ce que nous avons entendu et lu partout, ces deux mots  pour exprimer des voeux. Ils n'en auront plus de sens une fois tous ces obstacles franchis. Donc je persiste et signe, pas de ces deux mots, pas de langue de bois, ni de gueule de bois, mais une tête de bois avec des idées bien en tête,  je ne peux vous envoyer ces deux mots, dits "des voeux" ,  car rappelez-vous bien, aussi paradoxale que soit ma démarche, des actes bon sang, pas des mots, car je suis la fille qui ne le dit jamais :

http://rosapristina.canalblog.com/archives/2014/02/14/29187005.html 

Commencer cette année se résume dans cette phrase que j'avais écrite pour un ami très cher il y a déjà près d'un an,  la force ce n'est pas de garder les yeux secs, c'est d'avancer malgré la vue brouillée par les larmes.

Alors avançons et restons humains.

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Commentaires
B
Je parlais de cette dernière phrase, mise en caractères gras " la force ce n'est pas de garder les yeux secs, c'est d'avancer malgré la vue brouillée par les larmes."<br /> <br /> C'est drôle : en même temps, ça m'évoque un souvenir, scène d'un film avec Denis Podalydès et Julie Gaillet, qui jouent les rôles de deux paumés en quête d'un boulot et de quelques plans foireux pour subsister : lui, par exemple, se met à l'arc, parce que ça fait bien sur un CV dans la rubrique "hobby". Elle, elle cherche une citation à y mettre, et elle trouve "Tomber neuf fois, se relever dix". En soi, c'est joli comme citation, parlant de courage, c'est pourquoi votre phrase me la rappelle. Le comique, c'est Julie Gaillet (heu... Gayet ?) en train de relire sa citation, et d'un coup se faire la remarque : "ça fait quand même souvent se casser la gueule en même temps...".<br /> <br /> Bonne soirée Rosapristina !
B
De certaines phrases, parfois, on pourrait faire des mantras...
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