Le chant du monde s'élève dans une douce rumeur
Le chant du monde s'élève dans une douce rumeur où la circulation, les piaillements des oiseaux et la radio au petit-déjeuner se confondent sur le balcon d'où j'observe le réveil de la ville, un bol de thé à la main. Loin des pensées amères, des balades en bord de mer, et voir sur les falaises les strates géologiques témoins du temps qui a passé avant nous et nous fourmis retournons à notre humble place et appréciant ce joli tableau, comme on ferme les yeux, respire, un point de suspension
Chacun s'emplit de force pour l'été à venir, les largesses du climat offrent des chaleurs estivales avant l'heure, la caresse du blé vert disparaîtra sous les rayons attendus du soleil.
Enfin les beaux jours, à traverser pieds nus les prairies à l'herbe haute et moelleuse, qui caresse les mollets et mon long jupon danse dans les bras aériens du ciel.
Les branches se peuplent de murmures, les parcs rient aux éclats des confidences des Roméo aux oreilles des Juliette, quelques lycéens improvisent un pique-nique.entre deux révisions.
Hélas le ciel pleure et l'été arrivera sans prévenir.